La Révolte des Ciompi – Un soulèvement prolétarien à Florence au XIVe siècle

0 out of 5

En 1378, les Ciompi, les plus pauvres des ouvriers de l’industrie de la laine, ébranlèrent par leur révolte l’édifice social du capitalisme naissant à Florence. La bourgeoisie, incapable de savoir de quoi ce petit peuple débraillé était réellement capable, déploya rapidement sa violence répressive, montrant ainsi qu’elle estimait les Ciompi capables de tout, et qu’il fallait donc les réduire à rien.

Par la simple chronique des faits, Machiavel atteste dans ses Histoires florentines que ce popolo minuto s’est dûment organisé, ce qui conduira Simone Weil à voir dans ces événements la première manifestation d’une révolution prolétarienne.

La postface inédite d’Emmanuel Barot éclaire comment ces deux auteurs permettent d’alimenter une réflexion – qui reste incontournable – autour de la définition et de l’affirmation du sujet révolutionnaire.

—–

Textes de Simone Weil et Nicolas Machiavel

Traduction du Livre III des Histoires florentines revue par Laura Brignon

Postface d’Emmanuel Barot

Une coédition Smolny – CMDE

11,00

Auteur·es

Caractéristiques

ISBN :

979-10-90507-08-1

Parution :

7/02/2013

Format :

13,5 x 21,6 cm

Pages :

120

Table des matières

Un soulèvement prolétarien à Florence au XIVe siècle, par Simone Weil

  • Article paru dans La critique sociale, n° 11, mars 1934

Histoires florentines (Livre III, chapitres I à XXI), par Nicolas Machiavel

  • Traduction de Guiraudet, entièrement revue par Laura Brignon

1378 ou l’émergence de la question moderne du sujet révolutionnaire, postface par Emmanuel Barot

Chronologie

Bibliographie indicative