Asturies 1934. Une révolution sans chefs

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En octobre 1934, suite à l’entrée au gouvernement espagnol de la droite la plus conservatrice, une grève insurrectionnelle explose dans les bassins miniers des Asturies. Le prolétariat, uni à la base en une Alliance ouvrière révolutionnaire, proclame la République socialiste. Pour suffoquer la rébellion, 30 000 soldats sont envoyés, dirigés par un certain général Franco. Se joue alors la répétition générale de la révolution de 1936 et de la guerre qui devait y mettre un coup d’arrêt.

L’ouvrage, complété par un important dossier, retrace l’élan et l’écrasement de l’éphémère « Commune asturienne », épisode peu documenté en français mais aux enjeux mémoriels et historiographiques encore vifs.

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Traduction et préface de Pierre-Jean Bourgeat

12 x 19 cm / 256 pages

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10,00

Auteur·es

Ignacio Díaz est né en 1969 à Oviedo. Animateur de groupes d’objecteurs de conscience, il a écrit plusieurs brochures anti-militaristes et a fait partie de groupes en lutte contre la restructuration industrielle des Asturies et la désertification qui en découle. Dans ce cadre, il a animé un bulletin d’information régional Llar tiré à 7 000 exemplaires. En 2005, une anthologie de ce bulletin est publiée par les éditions Klinamen sous le titre Del tiempo en que los violentos tenían razón. Asturias 1995-2005.

 

Caractéristiques

ISBN :

978-2-490793-04-4

Parution :

11/06/2021

Format :

12 x 19 cm

Pages :

256

Table des matières

Avant-propos des éditeurs 

Préface par Pierre-Jean Bourgeat

Qu’il repose en révolte (Henri Michaux)

1. Origines et évolution du mouvement ouvrier asturien jusqu’en 1934

  • Origines de l’industrialisation et premiers conflits
  • Le Syndicat mineur
  • La dictature de Primo de Rivera
  • La Seconde République

2. La question de l’unité

  • Structure et organisation de la classe ouvrière asturienne en 1934
  • L’alliance ouvrière catalane
  • L’Alliance ouvrière asturienne

3. La préparation

  • 1934 aux Asturies
  • Septembre
  • Le journal « Avance »
  • Armement et organisation des milices

4. L’insurrection

  • Veillées d’armes
  • La prise des casernes
  • L’attaque d’Oviedo
  • Gijón
  • La colonne de López Ochoa
  • La débandade des dirigeants
  • La révolution sans chefs
  • Le front Sud
  • L’armée à l’assaut d’Oviedo
  • La reddition

5. La répression

Annexes

  • « Vive la dynamite révolutionnaire ! » À 75 ans de la révolution d’octobre
  • Qu’a été la révolution des Asturies ? Ce qu’on voudra en faire
  • Décrets et proclamations
  • Les protagonistes
  • Bibliographie

Index des noms de personnes

Index des publications

Compléments

Errata

Malgré toute notre attention lors de la préparation de nos ouvrages, quelques erreurs peuvent subsister… où s’immiscer. Nous les corrigeons ici :

  • Un souci de précision nous a fait commettre une regrettable confusion sur le nom du général commandant la colonne Sud des Asturies. Il ne s’agissait pas du général Jaime Milans del Bosch (1891-1983) mais bien du général Carlos Bosch Bosch (1873-?), relevé au bout de quelques jours de combat, et futur putschiste dans la province de Leon le 20 juillet 1936.
    • index: p. 251
    • corpus: p. 172, 173, 174, 176, 177
  • Cette erreur a été corrigée lors du second tirage (janvier 2022)